mardi 1 février 2011

Plusieurs initiatives ont vu le jour, à gauche, en faveur d’une légalisation de la pratique des mères porteuses (Gestation Pour Autrui), associée à l’idée d’une vision « progressiste » de la parentalité.


Le recours aux mères porteuses est, en réalité, absolument contraire à tout engagement de nature « progressiste ». Tandis que les partisans de la GPA soutiennent que la pratique des mères porteuses, là où elle est légale, se déroule dans l’ensemble de manière positive, une étude concrète de ces pratiques aboutit à une conclusion inverse, à travers un quadruple constat :

- Loin de régler des problèmes, la légalisation des mères porteuses est un piège juridique qui entraîne une multiplication de conflits souvent dramatiques,

- La marchandisation du corps féminin est la conséquence concrète et quasi-universelle de cette légalisation. Elle conduit ainsi à une nouvelle exploitation, radicale, des femmes pauvres,

- Les conséquences psychologiques de cette pratique sont largement sous-estimées, et peuvent être graves,

- Les mères porteuses, loin d’être un progrès, sont une cause régressive et un mauvais combat pour la gauche, la plus récente et peut-être la plus choquante des extensions du domaine contemporain de l’aliénation.


Si vous souhaitez vous joindre à cette démarche, vous pouvez écrire  à l'adresse suivante : nonalagpa@gmail.com

Dans votre message, merci de préciser si vous souhaitez que votre nom apparaisse sur ce site, aux côtés  des actuels signataires.
  • "Face aux risques que représentent l’instrumentalisation du corps de la gestatrice et sa possible marchandisation, l’interdiction de la gestation pour autrui (GPA) doit être maintenue". Le 14 décembre, le Bureau national du Parti socialiste a écarté, avec netteté, et à une large majorité, toute perspective de légalisation de la GPA.
  • Bericht des IDA IG an GSK 2006
    Le Planning Familial : « La femme n’est pas un outil vivant » (janvier 2011)